Combien de personnes se posent la question avant de faire construire sur le revêtement qu’ils vont utiliser pour leur façade ?
Les craintes : Devoir lasurer ou repeindre tous les 2 ou 3 ans ses murs, devoir poncer, ou voir sa façade griser.
Bardage en bois naturel, bardage en bois prépeint en usine, bardage composite, thermo-chauffé, fibro ciment, stratifié… Il existe toute une panoplie de bardage pour
votre maison.
Alors lequel choisir ? La première préoccupation est bien entendu la tenue dans le temps. Choisir son bardage nécessite donc un peu de connaissance des essences de bois et des procédés de fabrications pour certains revêtements.
Bardage Bois naturel avec ou sans traitement.
Première chose à savoir pour les novices, il existe des classes de bois ; classes de bois qui vont de 1 à 5. Pour comprendre sachez que la classe 1 est la classe de bois qui regroupe les
essences les plus vulnérables et la classe 5 les bois les plus résistants. Entre ces deux classes vous trouverez la 2, la 3 et la 4. Mais vous découvrirez qu’il existe aussi des classes intermédiaires 3.1, 3.2. Certains bardages peuvent changer de classe ; par exemple une essence de bois peut passer de la classe 3 à la 4 lorsqu’on lui fait subir un traitement, par autoclave par exemple si l’essence le permet.
Pour votre bardage les conseils que nous vous donnerons ici sont du vécu, et non des règles.
Même si l’important est de suivre les règles dictées par les organismes compétents qui établissent en assemblée de professionnels les DTU (documents techniques unifiés) vous verrez que parfois cela ne suffit pas. Pour le bardage c’est le DTU numéro 41.2 qu’il est recommandé de suivre.
Dans ce DTU 41.2 voilà ce qu’il est dit : il faut utiliser des bois qui ont une classe supérieure à 3. La classe 3.1 par exemple indique que le bois peut aller en extérieur mais qu’il ne doit pas être en contact avec le sol, il peut être soumis à une humidification fréquente mais sur des périodes courtes. Le bois doit pouvoir sécher complètement
entre deux humidifications.
La classe 3.2 c’est la même chose mais avec une humidification très fréquente.
La classe 4 vous l’aurez compris reste préférable car le bois peut être en contact avec le sol (même si plus loin nous vous expliquerons qu’il faut poser son bardage à au moins 20 cm du sol), il peut subir une humification récurrente, même une immersion dans l’eau douce, ou conception induisant une rétention d’eau importante ou une humidification très prononcée induite.
Pour voir le dossier Bardage Bois en entier, commandez le Numéro 52 d’Éco Maison Bois !