Une éclaircie pour la filière photovoltaïque française
Le 7 janvier dernier, Delphine Batho, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté un ensemble de mesures visant à atteindre le développement annuel d’au moins 1 000 mégawatts de projets solaires en France en 2013, conformément aux décisions prises dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre dernier.
Le gouvernement a annoncé le doublement des volumes cibles pour le photovoltaïque (1000 mégawatts/an) comparé aux mesures prises suite au Grenelle de l’environnement par le précédent Gouvernement (500 mégawatts/an), des augmentations de tarifs selon l’origine européenne de fabrication des panneaux d’une part, et pour les installations respectant les critères d’intégration simplifiée au bâti, d’autre part. Elle a précisé les critères de l’appel d’offres pour les installations solaires de plus de 250 kW : 200 MW pour les technologies matures, sur bâtiment et ombrières de parking ; 200 MW pour les technologies innovantes, telle que le photovoltaïque à concentration et trackers.
Les adhérents du SER-SOLER* se réjouissent de ces annonces, convergentes avec celles proposées par le Syndicat des énergies renouvelables. Ils regrettent néanmoins la baisse de 20 %, qui plus est, rétroactive, au 1er octobre 2012, du tarif T5 auquel sont éligibles, en particulier, les centrales au sol.
Ce caractère rétroactif constituant un préjudice pour les entreprises qui se sont positionnées sur ce segment de marché.
* syndicat des énergies renouvelables et groupement français des professionnels du solaire photovoltaïque