L’ossature bois
Le système constructif de l’ossature bois ne date pas d’hier. Il a cependant évolué et permet aujourd’hui de réaliser des maisons et bâtiments légers, économiques et d’une grande souplesse architecturale.
La technique la plus utilisée pour la construction de bâtiments en bois est sans conteste l’ossature en bois et plus particulièrement celle dite à plateformes où chaque plancher sert d’appui à l’ossature du niveau supérieur. À cela, de nombreuses raisons. Les maisons, les immeubles et les extensions à ossature bois sont plus légers et se déploient donc sur n’importe quel terrain. Ils sont plus économiques puisque sont utilisés de petites sections de bois. Le chantier est rapide, voire très rapide et propre en cas de préfabrication des éléments en atelier. Enfin, l’ossature bois offre une grande souplesse architecturale.
Les règles de construction sont définies dans un Document Technique Unifié, le DTU 31.2. Les sections de bois couramment utilisées sont les 120×45 mm et les 140×45 mm. Les montants doivent être espacés de 40 à 60 cm. Ils sont cloués sur deux traverses (la lisse basse et la lisse haute). Chaque ouverture donne lieu à des montants de renfort, des montants d’allège, des traverses haute et basse, et un linteau. L’isolant prend place entre les montants.
Le contreventement nécessaire à la rigidité du squelette en bois s’effectue à l’aide de panneaux dérivés du bois cloués sur l’ossature côté intérieur ou côté extérieur. Dans tous les cas, un pare vapeur est fixé sur l’ossature en face intérieure. Ensuite vient le contreventement puis le parement intérieur ou directement ce dernier si le contreventement est à l’extérieur. Sur la face extérieure de l’ossature, les couches se succédant sont (de l’ossature vers l’extérieur) le contreventement, le pare-pluie, l’ossature secondaire et le bardage ; ou le contreventement, un isolant et la vêture extérieure. Si le contreventement est intérieur, le pare-pluie ou la vêture extérieure sont directement fixés sur l’ossature.
Pascal Nguyên